✖Nαкυ
✖1*ans
✖Saint-Etienne
Je n'ai jamais cherché à être contente ou fière de ce que je suis, cette recherche du soi parfait n'est q'un mirage, et je préfère de loin la quète du bonheur. Ainsi, je ne suis pas là pour plaire, ni pour être connue par tout le monde, comme ce blog d'ailleurs.
Il y a 1* ans que je suis née, et, sans pour autant développer le syndrome de Peter Pan, la candeur de l'enfance me manque beaucoup, ce temps où mon seul soucis était de savoir se quelle couleur j'allais colorier mon dessin. Ma vie actuelle y ressemble pourtant un peu... de quelle couleur mon futur sera t-il? De quoi sera t-il fait? Dans combien de temps? Le temps ne m'a jamais aidé, je ne l'ai jamais compris.
'Cueille dès aujourdh'ui les roses de la vie et ôte le long espoir à tes jours comptés"
Cet extrait Carpe diem fait trop souvent l'objet d'une mauvaise interprétation : traduit par « Profite du jour présent » et compris comme une incitation à l'hédonisme,aveugle, ça perd tout rapport avec le texte original, qui, au contraire, incite à bien savourer le présent (sans toutefois récuser toute discipline de vie) dans l'idée que le futur est incertain et que tout est appelé à disparaître.
Je ne pense pas louer la tristesse et le spleen, cependant je n'aime pas être avec beaucoup de gens, rire et sourire, j'ai l'impression de porter un masque, de jouer le rôle qu'une personne que je ne suis pas. Je suis bien trop souvent en train de me poser des questions à propos de qui je suis, et qui deviendrai-je.
Bien trop souvent je suis couchée sur mon lit comme morte, je n'entend plus rien, je regarde par la fenêtre les secondes défiler, ça me fait peur, j'ai l'impression que l'eau de la vie me passe entre les doigts, elle coule trop vite, je ne la rattrape pas. J'aime beaucoup regarder tomber la pluie, sans rien dire, écouter du piano. Ou pleurer sans raison, tout simplement parcequ'on ne se sent pas bien, pleurer, voir flou à travers les larmes, jusqu'à que les yeux piquent.
J'ai (trop) cru à l'amour, tes mots qui comme un sourire ne coutent rien, mais donnent beaucoup, ta main, cette main qui sauve de tout, ton regard, tes yeux où se reflète mon bonheur. Je m'y noyais en secret. Un gamin au coeur promis disais-je. Si je ne peux pas t'obliger à m'aimer, sois heureux, c'est maintenant tout ce que je te demande. Te regarder vivre, te lire vivre. Je ne dois pas me laisser noyer dans le passé.